Isa des Ormes

Isa des Ormes

Il est sorti !

Il paraît que je peux commencer à en faire la promo, alors ... voici !

 

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21/06/2013
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Un début ...

J'ai eu la bonne surprise ce matin de tomber par hasard sur un texte que j'ai écrit il y a presque dix ans !  Je ne m'en souvenais plus du tout !  C'est en fait un début d'histoire, mais je ne me rappelle pas la suite que je voulais lui donner, ni même si j'en avais déjà imaginé une ...

 

Qu'en pensez-vous ?  Cela vaudrait-il la peine de continuer ?  Si oui, dans quel sens ?  Que va-t-il arriver à la petite Léa ?

 

Merci pour vos avis ! :o)

 

*** 

 

J’ai cinq ans.  Je m’appelle Léa.  Tantane m’appelle Serinette; j’aime bien, mais ce n’est pas mon vrai nom, c’est un surnom qu’elle me donne parce qu’elle m’aime bien.  D’habitude, on appelle ça un « diminutif », mais mon vrai prénom, Léa, est déjà court.  Plus court que Serinette en tout cas.  Alors il faudrait dire que c’est un « agranditif », mais Tantane dit que c’est un mot qui n’existe pas.  Ça ne fait rien, pour moi il existe.

 

Je vis dans une école.  Je suis comme les élèves pensionnaires, sauf que moi, je reste toujours dans l’école, même le week-end, et même pendant les vacances, sauf quand je vais chez Tatilou.  J’aime bien aller là-bas, c’est la campagne, comme dit Tantane.  Il y a des animaux et des forêts partout, et Tatilou sent bon la crème au chocolat, j’aime bien aller chez elle.

 

Il y a aussi un animal à l’école, c’est un chien, on l’appelle Basile.  Je trouve que c’est rigolo comme nom, en tout cas ça lui va bien et il répond quand on l’appelle.  C’est un bon gros toutou noir et blanc avec des yeux qu’on ne voit pas, tellement il a de longs poils.  Il a beaucoup de succès auprès des élèves, même si elles ont rarement l’occasion de le voir parce que Tantane le laisse dans le jardin la plus grande partie de la journée, pendant les cours.

 

J’aime bien habiter l’école.  C’est une toute petite école, mais il y a plein d’endroits secrets où je peux aller me cacher quand j’ai envie d’être tranquille.  Le plus agréable, c’est le grenier.  En fait, c’est au même étage que les dortoirs, sous le toit, mais c’est une autre partie du bâtiment.  Les dortoirs sont jolis, les murs sont peints en blanc, il y a de belles tentures bleues aux fenêtres, et les lits sont recouverts de couvre-lits du même bleu.  Dans la partie la plus chic du dortoir, les lits sont séparés par de grandes tentures, bleues aussi, pour que les jeunes filles aient plus d’intimité.  Cette partie est réservée aux grandes.  Les plus jeunes logent toutes dans la même pièce, l’une à côté de l’autre, avec juste une petite table de chevet chacune pour séparer les lits.

 

Je suis bien contente de ne pas faire partie du dortoir et d’avoir ma chambre à moi, parce que je n’aimerais pas dormir avec tout ce monde autour de moi.  Souvent, la nuit, quand je n’arrive pas à dormir, je vais faire un tour par là, et j’en entends qui toussent, d’autres qui ronflent, et d’autres encore qui parlent !  Oui oui, elles parlent !  Je ne sais pas à qui, à leur voisine peut-être, mais souvent la voisine a l’air de dormir…  A leur ange gardien peut-être ?  Je crois que c’est la nuit qu’on peut rencontrer son ange gardien, parce que pendant la journée, on ne les voit jamais.

 

Il y a beaucoup d’élèves qui logent à l’école, plus celles qui viennent la journée mais repartent le soir.  Il y en a que j’aime bien et d’autres que je n’aime pas.  Non, en fait, ce n’est pas que je ne les aime pas, mais je ne les connais pas.  Ce sont surtout les plus grandes.  Elles ne m’adressent jamais la parole, on dirait qu’elles ont toujours quelque chose d’important à faire ou qu’elles sont trop plongées dans leurs pensées pour tourner la tête vers moi.  Elles doivent être terriblement occupées, avec ce que Tantane leur donne à faire le soir.

 

Tantane est leur institutrice.  Ça veut dire qu’elle leur apprend toute la journée des tas de choses qu’elles doivent savoir pour toujours et répéter le lendemain.  Pour les autres, elle est institutrice, et pour moi, elle est tantétutrice.  C’est ce qu’elle a dit l’autre jour au monsieur qui est venu pour remplir des papiers sur la table du parloir.  Il avait un beau stylo et des lunettes brillantes.  J’étais dans le fauteuil et je les regardais parler, et lui, de temps en temps, se penchait sur ses papiers et notait des choses.  Moi aussi, un jour, j’écrirai sur de beaux papiers blancs, avec un beau stylo noir que je tiendrai délicatement.  Je tournerai les pages en faisant un beau bruit de froissement, et je remplirai les cases avec des mots ou des croix.  Mais pour cela, il faut que j’apprenne à lire et à écrire.  Je sais déjà un peu écrire, mon prénom par exemple.  « Léa ».  C’est facile, évidemment, c’est tout court.  J’aurais pu m’appeler Véronique ou Gwenaelle, ç’aurait déjà été beaucoup plus compliqué, mais Léa, c’est facile.

 

Je suis très impatiente de savoir lire et écrire, car j’ai des milliers d’idées dans la tête et j’ai peur qu’elles s’enfuient sans que je puisse les retenir.  Si je pouvais les noter dans un petit carnet, je ne les oublierais pas.  Comme les noms de mes chevaux par exemple.  J’ai tout plein de chevaux, pas des vrais bien sûr, c’est trop cher et trop gros, mais des petits chevaux jouets.  Ils sont tous différents.  Il y a quatre couleurs : noir, blanc, brun clair et brun foncé.  Eh bien j’en ai des tas de chaque couleur, mais ils sont tous différents, oui, c’est vrai !  Il y a toujours une petite nuance, ou un trait, un relief, qui les personnalise.  Ce qui fait que je leur ai donné un nom à chacun.  Mais il faut que je les retienne en attendant de pouvoir les noter, alors tous les matins et tous les soirs, et chaque fois que je joue avec, je les renomme.  Au début j’hésitais, mais maintenant je les connais tous par cœur.  Mais il paraît que quand on vieillit on perd un peu la mémoire.  C’est Tatilou qui a dit ça.  Elle est plus âgée que Tantane et elle dit qu’elle oublie des tas de choses.  J’espère que je ne vieillirai pas trop vite !

 

J’ai beaucoup de peluches aussi, mais à elles, je ne donne pas de nom.  J’ai un ours, trois chiens de races différentes, un kangourou, un koala, deux singes, un chat, et un raton laveur.  C’est mon préféré, le raton laveur.  J’adore sa longue queue lignée, c’est beau je trouve.  J’aimerais bien en avoir un vrai, mais Tantane dit qu’il n’y en a pas par chez nous.  C’est comme ça qu’elle dit : « par chez nous ».  Ca veut dire ici, dans notre pays.

 

Mais je me détourne de mon sujet.  Je parlais du monsieur qui était au parloir avec Tantane et moi.  À un moment, il s’est tourné vers moi et a demandé à Tantane :

 

- C’est la petite Léa ?

 

Elle a répondu que oui, et qu’elle était ma « tantétutrice ».  Je n’ai pas compris ce que ça voulait dire.  Je me suis dit que je lui demanderais plus tard.  Je n’en ai pas encore eu l’occasion, parce qu’elle est très occupée et me dit souvent « Va jouer ailleurs ! ».  En plus d’être institutrice des grandes et tantétutrice de moi, elle est directrice de l’école, ça veut dire que c’est elle qui doit décider de tout, comme par exemple ce qu’on va manger au réfectoire, le matériel qu’on va remplacer l’année prochaine, la couleur des tentures des dortoirs (là, elle a bien choisi !), et toute une série d’autres choses de grandes personnes.  C’est pour ça qu’elle n’a pas beaucoup de temps pour moi.

 

Alors, souvent, je vais dans la cuisine et je tiens compagnie à Nadia.  C’est la cuisinière.  C’est elle qui nous fait les menus que Tantane décide chaque semaine.  J’aime bien aller dans la cuisine, ça sent toujours bon, on dirait toujours qu’elle vient de mettre des gâteaux dans le four.  Pourtant, elle doit bien parfois confectionner autre chose que des gâteaux !  Ce n’est rien, moi, les gâteaux, ça me plaît.  J’aime bien aussi les lasagnes, les macaronis gratinés, et le poulet à la sauce tomate.

 

Je parlais des dortoirs tout à l’heure, en disant qu’ils étaient beaux.  C’est par opposition au grenier, qui est donc au même étage, mais bien caché derrière une grande porte de bois fermée à clef.  Et heureusement, car quel capharnaüm là-derrière !  Tout ce dont je raffole.  Tantane me prie jour après jour de tenir en ordre ma petite chambre, ce que je m’efforce de faire, et le mot « effort » est approprié en l’occurrence.  Ces demoiselles de la petite bourgeoisie seraient scandalisées en franchissant la porte interdite, à la vue de cette splendide pièce poussiéreuse à la pénombre magique (le grenier, pas ma chambre).

 

Immense, d’abord, ce qui suffit déjà à mon ravissement.  Ensuite, faiblement éclairée par trois lucarnes curieusement disposées : deux d’entre elles pour ainsi dire l’une sur l’autre, et la troisième tout au bout de la pièce, comme si elle y avait été exilée à la suite de quelque infamie.  Ce qui donne pour résultat une assez grande surface à peu près obscure entre ces deux points de lumière, au sein de laquelle peuvent se passer toutes sortes de choses mystérieuses.  Je n’ose pas traverser cette zone.  Si je veux me rendre de l’autre côté de la pièce, du côté de la lucarne isolée, j’entre dans le grenier par l’ouverture escamotable qui donne dans le placard derrière l’infirmerie.  Tantane ne sait pas que je connais ce passage, c’est pratique.  Mais je dois attendre que l’infirmerie soit vide et ça, c’est parfois embêtant.

 

Enfin, le grenier est jonché de vieux tissus.  Toutes sortes de vieilleries s’étalent partout, mais essentiellement de vieux vêtements et tissus dépareillés.  Mon grand-père a travaillé à l’usine de textile de la ville, c’est pour ça.  Cette usine a fermé il y a trente ans, et mon grand-père en a rapporté ce stock invraisemblable, allez savoir pourquoi.  Même pas pour ma grand-mère, qui n’en a jamais rien fait.  Quand ils sont morts, c’est Tantane qui en a hérité.  Tatilou, la sœur de Tantane, habite une trop petite maison pour, comme elle dit, s’encombrer de tout ce bric-à-brac.  Alors que chez Tantane, vous pensez bien, une école, il y a de la place !

 

Aujourd’hui, nous allons rendre visite à ma maman.  Les autres filles, elles vivent avec leur papa et leur maman, mais moi je n’ai pas de papa, et je ne vis pas avec ma maman parce que c’est trop petit chez elle, elle vit dans une petite pièce avec juste un lit, une armoire et une table avec quelques chaises.  D’ailleurs, je n’aimerais pas vivre avec ma maman, j’aime mieux vivre avec Tantane.  Ma maman, elle pleure tout le temps.  Elle est gentille et elle sent bon, et puis elle m’offre toujours des bonbons et parfois même des jouets, mais elle se met toujours à pleurer en me regardant, alors que je fais mon possible pour être très sage, comme Tantane me le demande.  Je ne comprends pas pourquoi ma maman pleure, alors je suis toujours très contente quand on s’en va et qu’on retourne à l’école.

 

Quand j’en parle à Tantane, elle me dit de ne pas m’en faire, que ce n’est pas ma faute, c’est parce que ma maman est « malade ».  C’est bizarre, moi, quand je suis malade, je passe quelques jours au lit et Tantane ou Nadia viennent m’apporter du bouillon ou me faire boire du sirop.  Ma maman n’a pas l’air malade, elle ne tousse pas et n’éternue pas, elle n’a même pas l’air habillée chaudement.  Si vous voyiez comment Tantane m’emmitoufle, moi, quand je suis malade !!  J’ai horreur de ça, j’ai toujours beaucoup trop chaud, mais elle dit que je ne dois pas « prendre froid ».  Pour cela, aucun risque !  Je me liquéfie littéralement sous ces monceaux de couvertures de laine, sans compter l’écharpe (pure laine vierge de Nouvelle-Zélande bien sûr) et les chaussons.  Avant, elle voulait aussi m’imposer une bouillotte, mais j’ai réussi à l’en dissuader à force de cris et de pleurs.  Il faut ce qu’il faut…

 

Ce que j’aime par contre, quand je suis malade, c’est l’attention que Tantane m’accorde.  Elle est déjà douce et gentille en temps normal, mais dans ces circonstances-là, elle est divine.  Elle parle doucement, elle me caresse la joue d’un geste aérien, et un jour, elle m’a même apporté un livre de coloriage et une toute nouvelle pochette de marqueurs.  Ça m’a fait tellement plaisir que j’ai eu envie de pleurer.  C’était très bizarre, comme impression.

 

Quand je dis que je n’ai pas de papa, ce n’est pas tout à fait vrai.  Il y a Onclanri.  C’est le mari de Tantane.  Ce n’est pas mon vrai papa mais il est très gentil avec moi.  En fait, il n’est jamais là, et quand il est là, il est très occupé, ce qui fait que je ne le vois jamais.  C’est lui qui conduit quand on va chez Tatilou ou chez ma maman.  Mais quand on va chez ma maman, il reste dans la voiture ou alors il va faire un tour en nous attendant.

 


30/05/2012
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Premier coup de gueule. Ça commence bien :o)

Hier soir, rencontre cocasse.  Je rentrais du boulot, j’avais gentiment garé ma voiture et je regagnais mon appartement de mon pas vif habituel. 

 

J’arrive au carrefour de la Chaussée de Louvain, flanqué de son gigantesque passage piétons, où je croise immuablement tous les soirs quelques âmes aussi pressées que moi.  On n'est pas en plein centre ville pour rien.

 

Je suis à mi-chemin, mon œil vigilant guettant les voitures susceptibles de ne pas s’arrêter, et mon autre œil discernant une jeunette qui se jette dans les clous, comme on dit en France, sans regarder, ni les voitures ni les gens autour d’elle, et pour cause : elle lit.  Un bouquin, ses extraits de compte, le journal, … allez savoir, je n’ai pas eu le temps de détailler.  Et donc évidemment, parmi la foule, c’est sur ma trajectoire qu’elle se retrouve.  Moi, j’aime bien les gens disciplinés, ou pour le moins respectueux.  Donc je n’ai guère d’indulgence pour les écervelées je-m'en-foutistes.

 

Donc je ne dévie pas.  Jusqu’au moment où je me rends compte (tout se passe en même pas deux secondes) qu’on va se sérieusement se télescoper et se faire mal, car elle marche aussi vite que moi.  Je dévie donc à gauche, mais pas de chance, comme il arrive presque toujours dans ces cas-là, elle se jette du même côté que moi.  Exaspérée, je ne dévie plus, elle n’a qu’à se bouger, après tout je suis chargée et elle n’a rien en mains (ah si, pardon, sa précieuse lecture).  On se rend compte en même temps du choc inévitable, et dans un sursaut de bonne éducation, elle me dit « Pardon » en même temps que je lui lance « Excusez-moi » d’un ton glacial.  L’inéluctable se produit, nos épaules se heurtent.  Et là, tandis que je répète « Excusez-moi » (aïe-euh !), elle s’arrête au beau milieu du passage, devant les voitures impatientes, et elle s’exclame « Mais… méchaaante ! ».

 

J’ai achevé ma traversée sans prendre la peine de lui répondre, ni même de me retourner vraiment, tellement ce petit mot m’a paru risible, mais ensuite je me suis dit que j’aurais dû lui asséner : « Commencez par regarder devant vous avant d’engueuler les autres ! »  Aaah, que je le regrette.

 

J’espère qu’elle ne s’est pas fait écraser :o)


22/05/2012
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Demain .......

Demain, j'envoie le projet...  et qui vivra verra !  


21/05/2012
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Il y a un peu plus d'un an...

Ceci est un petit texte que j'ai écrit il y a un peu plus d'un an...  Une première façon de vous présenter qui je suis :o)

. . . . . . . . . . . .

 

Il se passe quelque chose.

Quelque chose se prépare.  Mais quoi ?

Quelque chose de merveilleux ?  Ou de douloureux ?

Ce matin, j’ai été tirée du lit d’une façon tout à fait extraordinaire.  J’avais ouvert les yeux quelques minutes avant le réveil et je somnolais doucement en attendant l’heure où la radio allait s’allumer.

Je chantonnais dans ma tête la chanson d’Etienne Daho : « Le premier jour du reste de ta vie ».  Une de mes amies avait publié la vidéo de la chanson sur Facebook ce week-end, et je l’avais écoutée et regardée, belles images en noir et blanc, je n’avais jamais vu le clip vidéo…

J’aime beaucoup cette chanson, spécialement le message qu’elle nous offre, et j’imagine que le fait de l’avoir entendue récemment n’est pas étranger au fait qu’elle trottinait gentiment dans ma tête ce matin.

Et donc, tandis que je chantonnais « Le premier jour du reste de ta vie », la radio s’est allumée doucement sur ces mêmes notes.  Imaginez-vous : vous êtes en train de chanter, je ne sais pas moi, « Allumer le feu » de Johnny ou « Encore un matin » de Goldman, et la radio tout d’un coup vous accompagne !  Elle ne vous interrompt pas avec des publicités agressives ou insipides ou un blabla de journaliste d'information, non, elle vous fait écho…

Moi qui avais déjà décidé, avant le réveil, de retarder le moment de me lever (toujours très pénible), j’ai bondi sur mes pieds.  Enfin, doucement quand même, vu les 4 paires de pattes poilues mélangées sur ma couette en un paisible ronronnement félin que je ne voudrais pour rien au monde perturber.

Point positif : je suis arrivée tôt au boulot.  Je peux donc m’en aller tôt ce soir.  Bagatelle.

Car il pourrait aussi y avoir à cela un point « négatif » : est-ce un message ?  un signe ?  si oui, de quoi ?  On aurait assez tendance à penser qu’il va m’arriver quelque chose de terrible et que je vais devoir faire avec et, surtout, « permettre au reste de ma vie de commencer ».

Car la coïncidence ne s’arrête pas là.  Ce midi, pendant que je mangeais, j’ai lu cette phrase dans un livre que j’ai entamé il y a quelques jours : « Et Joanna s’était donc levée docilement et avait permis au reste de sa vie de commencer ».  Les mêmes mots que dans la chanson.  Joanna est une fillette qui a vu sa famille massacrée sous ses yeux.  Cette phrase clôt la description de son réveil la première matinée après le drame.

Certes, l’auteur (anglaise) connaît probablement cet air et surtout ce texte sublime, même si ce n’est pas sa langue.  Mais quand même.  Tout cela le même jour, pour moi qui ai assez tendance à prêter une grande attention aux éventuels signes qui jalonnent toute journée, même ordinaire, cela me trouble...


27/03/2012
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