Isa des Ormes

Isa des Ormes

Il y a un peu plus d'un an...

Ceci est un petit texte que j'ai écrit il y a un peu plus d'un an...  Une première façon de vous présenter qui je suis :o)

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Il se passe quelque chose.

Quelque chose se prépare.  Mais quoi ?

Quelque chose de merveilleux ?  Ou de douloureux ?

Ce matin, j’ai été tirée du lit d’une façon tout à fait extraordinaire.  J’avais ouvert les yeux quelques minutes avant le réveil et je somnolais doucement en attendant l’heure où la radio allait s’allumer.

Je chantonnais dans ma tête la chanson d’Etienne Daho : « Le premier jour du reste de ta vie ».  Une de mes amies avait publié la vidéo de la chanson sur Facebook ce week-end, et je l’avais écoutée et regardée, belles images en noir et blanc, je n’avais jamais vu le clip vidéo…

J’aime beaucoup cette chanson, spécialement le message qu’elle nous offre, et j’imagine que le fait de l’avoir entendue récemment n’est pas étranger au fait qu’elle trottinait gentiment dans ma tête ce matin.

Et donc, tandis que je chantonnais « Le premier jour du reste de ta vie », la radio s’est allumée doucement sur ces mêmes notes.  Imaginez-vous : vous êtes en train de chanter, je ne sais pas moi, « Allumer le feu » de Johnny ou « Encore un matin » de Goldman, et la radio tout d’un coup vous accompagne !  Elle ne vous interrompt pas avec des publicités agressives ou insipides ou un blabla de journaliste d'information, non, elle vous fait écho…

Moi qui avais déjà décidé, avant le réveil, de retarder le moment de me lever (toujours très pénible), j’ai bondi sur mes pieds.  Enfin, doucement quand même, vu les 4 paires de pattes poilues mélangées sur ma couette en un paisible ronronnement félin que je ne voudrais pour rien au monde perturber.

Point positif : je suis arrivée tôt au boulot.  Je peux donc m’en aller tôt ce soir.  Bagatelle.

Car il pourrait aussi y avoir à cela un point « négatif » : est-ce un message ?  un signe ?  si oui, de quoi ?  On aurait assez tendance à penser qu’il va m’arriver quelque chose de terrible et que je vais devoir faire avec et, surtout, « permettre au reste de ma vie de commencer ».

Car la coïncidence ne s’arrête pas là.  Ce midi, pendant que je mangeais, j’ai lu cette phrase dans un livre que j’ai entamé il y a quelques jours : « Et Joanna s’était donc levée docilement et avait permis au reste de sa vie de commencer ».  Les mêmes mots que dans la chanson.  Joanna est une fillette qui a vu sa famille massacrée sous ses yeux.  Cette phrase clôt la description de son réveil la première matinée après le drame.

Certes, l’auteur (anglaise) connaît probablement cet air et surtout ce texte sublime, même si ce n’est pas sa langue.  Mais quand même.  Tout cela le même jour, pour moi qui ai assez tendance à prêter une grande attention aux éventuels signes qui jalonnent toute journée, même ordinaire, cela me trouble...



27/03/2012
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